- EAN13
- 9791037036445
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 24/01/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 22,00
La notion de corruption désigne la captation illicite de moyens publics à des
fins privées. Cet ouvrage propose une approche originale de la corruption en
engageant une analyse philosophique qui s’inscrit dans le fil de la pensée
machiavélienne d’inspiration républicaine. La corruption apparaît comme un mal
parce qu’elle rompt la condition d’égalité entre les citoyens. Le fait qu’elle
perdure dans les démocraties contemporaines sous des formes variées suggère
une certaine faillite de la thèse de Max Weber à propos de la transformation
des sociétés modernes progressivement régies par « l’autorité légale-
rationnelle » ; cela souligne également la réalité d’un pouvoir social
structurant, un pouvoir oblique dont ce texte s’attache à comprendre la
logique par l’observation de cas d’espèce. Le problème posé par la corruption
ne peut se régler par une approche purement juridique ; on ne peut pas non
plus, pour les démocraties pluralistes d’aujourd’hui, espérer ranimer la vertu
civique des Anciens. Dans nos sociétés « d’après la vertu civique »,
traversées par certaines formes irréductibles du pouvoir oblique, quelle
éthique publique est donc aujourd’hui possible ?
fins privées. Cet ouvrage propose une approche originale de la corruption en
engageant une analyse philosophique qui s’inscrit dans le fil de la pensée
machiavélienne d’inspiration républicaine. La corruption apparaît comme un mal
parce qu’elle rompt la condition d’égalité entre les citoyens. Le fait qu’elle
perdure dans les démocraties contemporaines sous des formes variées suggère
une certaine faillite de la thèse de Max Weber à propos de la transformation
des sociétés modernes progressivement régies par « l’autorité légale-
rationnelle » ; cela souligne également la réalité d’un pouvoir social
structurant, un pouvoir oblique dont ce texte s’attache à comprendre la
logique par l’observation de cas d’espèce. Le problème posé par la corruption
ne peut se régler par une approche purement juridique ; on ne peut pas non
plus, pour les démocraties pluralistes d’aujourd’hui, espérer ranimer la vertu
civique des Anciens. Dans nos sociétés « d’après la vertu civique »,
traversées par certaines formes irréductibles du pouvoir oblique, quelle
éthique publique est donc aujourd’hui possible ?
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